Le ministère de l’Éducation envisage l’organisation, dès le début du mois de septembre, d’une session de rattrapage à l’attention des candidats ayant été victimes d’accidents graves ou ayant accouché durant les épreuves des examens officiels. Une mesure qui se veut à la fois humaine et équitable, face à des réalités de plus en plus fréquentes dans les centres d’examen.
Chaque année, des cas particuliers surviennent pendant les examens : des accidents de la route, des urgences médicales, ou encore des accouchements, notamment parmi les jeunes filles et femmes mariées candidates. Pour les responsables pédagogiques, ces situations posent de véritables dilemmes.
Pour éviter que ces cas exceptionnels ne deviennent sources d’injustice, les autorités éducatives envisagent donc une alternative encadrée : une session de rattrapage qui serait strictement réservée aux candidats dont les cas d’urgence sont justifiés selon le directeur national l’enseignement secondaire du MEPUA.
<<C’est d’envisager au début de septembre une session de rattrapage pour les candidats victimes d’accident grave avéré ou accoucher pendant les examens. Ça se passe souvent dans nos centres d’examens, les filles et les femmes mariées qui a couchent. Nous nous sommes des pédagogues, nous ne prenons le risque de jouer le rôle des médecins. Souvent certains candidats vont rapidement à l’hôpital et reviennent. C’est comme un trophée, non. Pour éviter que cela se transforme en une autre situation>>.


