Dans le cadre de l’amélioration continue du processus de correction des examens nationaux en Guinée, le service des examens a initié cette année une réforme majeure concernant la répartition des copies entre correcteurs.
l’information a été donnée par le directeur national de l’enseignement secondaire lors d’un point de presse à Conakry.
L’objectif de cette démarche est de garantir une correction plus juste, plus sereine et plus conforme aux exigences pédagogiques, apprend t-on.
Pendant plusieurs années, les correcteurs se sont retrouvés confrontés à des quotas jugés excessifs. En effet, il n’était pas rare qu’un enseignant reçoive jusqu’à 100 copies à corriger par jour. Une charge de travail intense, souvent difficilement tenable, surtout lorsqu’il s’agit de maintenir un haut niveau de rigueur et d’attention pour chaque copie.
Conscient de cette réalité, le service des examens du MEPUA a décidé de revoir les quotas à la baisse. Des ajustements ont été opérés afin qu’un correcteur n’ait plus à corriger plus de <<75 ou 80 copies>> par jour.
<<Au niveau des corrections, il était question de définir un nombre de copies à corriger par correcteur et par matière. Imaginez si on dit corriger en 10 jours et on distribue 100 copies à chaque correcteur par jour souvent ça posait des problèmes. On s’est dit qu’il fallait revoir ce quota. je crois que le service examen, cette année, a travaillé sur ça pour qu’un correcteur n’ait plus à corriger plus de 75 ou 80 copies par jour>>, a informé le directeur national de l’enseignement secondaire.
Cette réforme devrait non seulement améliorer les conditions de travail des correcteurs, mais aussi renforcer la fiabilité et l’équité des résultats obtenus par les candidats. Car derrière chaque note attribuée, il y a une responsabilité importante : celle de juger avec justesse et objectivité.