Sous la présidence de Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, la Guinée a commémoré ce 6 février 2025 la 13ᵉ édition de la Journée Internationale Tolérance Zéro aux Mutilations Génitales Féminines (MGF). L’événement, organisé par le Ministère de la Promotion fém, de l’Enfance et des Personnes vulnérables, s’est tenu à l’Université de N’Zérékoré, en présence de plusieurs membres du Gouvernement, des autorités régionales, des partenaires techniques et financiers notamment UNICEFGuinée, des acteurs engagés dans la lutte contre les MGF ainsi que des étudiants et étudiantes.
Le choix de cette institution d’enseignement supérieur témoigne de la volonté des autorités d’impliquer la jeunesse et le monde académique dans la lutte contre cette pratique néfaste. Comme l’a souligné Madame la Ministre Charlotte Daffé, il s’agit de déconstruire les mythes et les tabous qui entourent encore l’excision et de faire évoluer les mentalités à travers le dialogue et l’éducation.
Avec un taux de prévalence encore élevé (94,5 % selon l’EDS 2018), la Guinée reste l’un des pays les plus touchés par les MGF. Toutefois, des progrès significatifs sont enregistrés, notamment chez les filles de 0 à 14 ans, où la prévalence est en baisse (39 %). Ces avancées sont le fruit d’actions concrètes menées par le Gouvernement et ses partenaires, telles que la révision du cadre légal, l’augmentation des déclarations publiques d’abandon ou encore le suivi de milliers de filles protégées contre l’excision et le mariage précoce.
Le thème de cette année, « 𝗔𝗰𝗰é𝗹é𝗿𝗲𝗿 𝗹𝗲 𝗿𝘆𝘁𝗵𝗺𝗲 : 𝗿𝗲𝗻𝗳𝗼𝗿𝗰𝗲𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗮𝗹𝗹𝗶𝗮𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗰𝗿é𝗲𝗿 𝗱𝗲𝘀 𝗺𝗼𝘂𝘃𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀 « , rappelle l’urgence d’unir les forces pour éradiquer cette violence. Monsieur le Premier Ministre, dans son intervention, a réaffirmé l’engagement du Gouvernement, sous la direction du Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, en faveur de la protection des femmes et des filles.
Un moment fort de la cérémonie a été l’animation d’un panel réunissant des profils variés : un juge, une médecin, un religieux et des jeunes issus de la société civile. Cette diversité d’intervenants a permis d’aborder la problématique des MGF sous plusieurs angles : juridique, sanitaire, religieux et social. Les échanges ont mis en lumière la nécessité d’une approche multisectorielle pour accélérer l’éradication de cette pratique.
L’appel a été lancé à tous les acteurs – institutions, communautés, société civile – pour rejoindre la plateforme nationale de lutte contre les MGF, mise en place par le ministère. 𝗟’𝗼𝗯𝗷𝗲𝗰𝘁𝗶𝗳 𝗲𝘀𝘁 𝗰𝗹𝗮𝗶𝗿 : 𝗯𝗿𝗶𝘀𝗲𝗿 𝗹𝗲 𝗰𝘆𝗰𝗹𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝘃𝗶𝗼𝗹𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗳𝗮𝗶𝘁𝗲𝘀 𝗮𝘂𝘅 𝗳𝗲𝗺𝗺𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗼𝗳𝗳𝗿𝗶𝗿 𝘂𝗻 𝗮𝘃𝗲𝗻𝗶𝗿 𝘀𝗮𝗻𝘀 𝗲𝘅𝗰𝗶𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗮𝘂𝘅 𝗴é𝗻é𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗳𝘂𝘁𝘂𝗿𝗲𝘀.
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