L’année 2024 touche à sa fin. C’est l’heure des discours pour exprimer des vœux du nouvel an. Le président du bloc libéral a pris la parole mardi 31 décembre 2024 avec <<humilité et responsabilité>>.
Dr Faya Milimono estime que l’année 2024 a été un moment <<d’incertitudes, marquée par des événements terribles et traumatisants>> pour les Guinéens.
<<Je pense notamment aux nombreux accidents de la route ayant endeuillé des centaines de familles, à l’insécurité devenue une préoccupation nationale, à la tragédie du 1er décembre au stade de N’Zérékoré. Tant d’espoirs ont été déçus en 2024, en raison de la violation constante des droits humains, de la limitation des libertés, des nombreux scandales de détournements des fonds publics (à la douane, aux impôts, à l’OGP, etc.), de l’insécurité qui règne en maitre et de l’immobilisme de l’appareil judiciaire>>, a déclaré le premier responsable du BL.
Dans un discours de 8 pages, Dr Faya Milimono a parlé du modèle économique guinéen. <<Il s’agit du modèle qui consiste à pourvoir les industries étrangères en matières premières>>, qui a couronné l’année 2024.
Ce type de chaîne économique est contesté par le leader du bloc libéral qui indique que la Guinée devrait se <<concentrer aujourd’hui sur la construction d’une base industrielle pour fabriquer et exporter des produits finis tels que des barres d’acier provenant de notre minerai de fer du Mont Nimba, du Mont Simandou, du Mont Yonon>>, a t-il indiqué en augmentant que <<l’aluminium provenant de notre bauxite, des pneus et d’autres produits plastiques fabriqués à partir de notre hévéa, les meubles fabriqués à partir de notre bois, les produits de textiles en tissu tissés à la main à partir de notre coton cultivé localement>>, a déclaré Dr Faya Milimono qui poursuit:
<<Pour soutenir un tel modèle, nous devons investir massivement dans les Guinéens à travers l’éducation, la formation professionnelle, technique et technologique. Une nouvelle Guinée de notre ambition rejette l’anti-intellectualisme, développe des capacités de pensée critique et investit dans l’apprentissage tout au long de la vie. Une nouvelle Guinée nécessite un secteur de l’enseignement supérieur autonome et adapté à ses objectifs>>.