La décision des autorités judiciaires guinéennes sur le déguerpissement des zones criminogènes fait l’affaire des individus qui se disent être militaires.
Dans des lieux à Conakry, la chasse est lancée contre les ressortissants de la Sierra Leone.
Une scène a attiré l’attention des habitants de Kinsosso dimanche 15 décembre 2024. Deux personnes se réclamant être militaires sont tombés sur une femme qui était en communication avec un jeune homme en langue léonaise. <<Il est dit d’arrêter tout individu qui parle en langue léonaise en Guinée>> ont indiqué les deux hommes dont un portrait un t-shirt militaire.
La dame a proposé de l’argent pour être à l’abri des agissements de ces deux <<militaires>>.
Il y a quelques jours, le procureur de la République près la Cour d’Appel de Conakry avait publié un communiqué où il a annoncé le déguerpissement des lieux criminogènes dans la capitale. Cela, pour lutter contre la criminalité en Guinée.
Dès le lendemain de cette décision, des forces de l’ordre ont fait des descentes dans certaines zones notamment à Matam.
Plusieurs Sierra Léonais ont été dirigés vers les frontières pour être rapatriés dans leur pays d’origine.
Dans un communiqué des autorités du pays voisin, elles ont dénoncé la manière de procéder de la Guinée qui ne les a pas informés préalablement avant de prendre cette décision contre leurs ressortissants considérés comme une <<menace>> pour le pays.
Ce qui a même amené l’ambassadeur de la Guinée en Sierra Leone d’affirmer que des guinéens de ce côté craignent des <<représailles>> après la décision d’expulsion des habitants du pays voisin.