Aux États-Unis, un groupe de 238 anciens collaborateurs républicains, parmi lesquels figurent des personnalités telles que l’ancien chef de cabinet de George Bush père et celui du défunt sénateur John McCain, a annoncé son soutien à Kamala Harris pour la prochaine élection présidentielle. Dans une lettre ouverte parue le 26 août, ils annoncent être inquiets de voir Donald Trump retourner à la Maison Blanche.
Après les voix dissonantes de cadres républicains à la convention démocrate, c’est maintenant au tour de plus de 200 collaborateurs de se rallier à Kamala Harris. Cette initiative, rendue publique dans une lettre ouverte publiée lundi 26 août par le quotidien USA Today, exprime leur profonde inquiétude à l’idée de voir Donald Trump retourner à la Maison Blanche. Les signataires de cette lettre affirment qu’un second mandat de Donald Trump « nuirait aux gens ordinaires et affaiblirait nos institutions sacrées ».
Parmi eux, on retrouve des anciens collaborateurs du président George W. Bush ainsi que des sénateurs, John McCain et Mitt Romney, tous unis par une conviction commune : élire Trump représenterait un danger non seulement pour les États-Unis, mais aussi pour le monde entier.
La lettre souligne également les préoccupations des signataires quant à l’attitude de Donald Trump et de son colistier J.D. Vance, qu’ils accusent de « se prosterner devant des dictateurs comme Vladimir Poutine et de vouloir tourner le dos aux alliés des Américains ».
« Le pays passe bien avant le parti »
Toutefois, ce soutien à Kamala Harris ne signifie pas une adhésion totale à son programme. Les signataires précisent qu’ils ont des « désaccords » avec la vice-présidente démocrate et son colistier Tim Walz, mais estiment que l’alternative, c’est-à-dire un second mandat de Trump, est « tout simplement intenable ».
Ce n’est pas la première fois que des républicains s’opposent à Donald Trump. Déjà en 2020, un groupe similaire avait appelé à voter pour Joe Biden. Selon les signataires, ces voix dissidentes avaient alors joué un rôle significatif. Ils espèrent réitérer cet impact en novembre prochain, rappelant que pour eux, « le pays passe bien avant le parti ».
avec RFI