Sur les plages bretonnes, entre deux marées, un ver marin, l’arénicole, se cache sous des tortillons de sable bien connus des promeneurs. Cet arénicole est un ver qui a fait 450 millions d’années de vie sur la terre. Et survit six heures en apnée grâce à son hémoglobine qui fixe quarante fois plus d’oxygène que l’hémoglobine humaine !
En 2023, Hemarina, la start-up bretonne de Franck Zal, attire les investisseurs du monde entier.
250 fois plus petite qu’un globule rouge, l’hémoglobine du ver de sable arénicole délivre 40 fois plus d’oxygène dans le sang que l’hémoglobine humaine : une formidable découverte bio-inspirée qui pourrait bien révolutionner la chirurgie et la médecine…
Retrouvons-nous autour d’une découverte révolutionnaire, bio-inspirée par un petit ver marin arénicole qui se cache sous des tortillons de sable. Le buzuk (bien connu des promeneurs sur les plages bretonnes) est capable de survivre six heures en apnée grâce à son hémoglobine, qui fixe 40 fois plus d’oxygène que l’hémoglobine humaine. C’est le biologiste marin Franck Zal, qui a découvert que l’hémoglobine de ce ver des sables (250 fois plus petite qu’un globule rouge) est compatible avec tous les groupes sanguins… et qui en a tiré une molécule oxygenate, qui révolutionne déjà la chirurgie mondiale dans le domaine des greffes mais aussi de la cicatrisation des grands brûlés…
Déjà utilisée pour les greffes, elle peut assurer les besoins en oxygène dans de nombreux cas : cicatrisation, brûlures, AVC, traumatismes crâniens, drépanocytose…
Avec Franck Zal, chercheur en biologie marine. Ce chercheur cultive l’hémoglobine d’un ver marin dont la capacité en oxygène est 40 fois supérieure à celle de l’humain ! Il raconte sa découverte dans l’ouvrage Un trésor sous le sable, une découverte française à l’impact universel (éditions les Arènes).
Recherche associée ( RFI, Radio France)