Le procès impliquant Pépé Francis Haba et 5 de ses amis s’est poursuivi mardi 13 août 2024 au TPI de Dixinn. Ils sont poursuivis pour « atteinte et menace à la sécurité publique ». Arrêtés à la veille du verdict du procès des événements du 28 septembre, Pépé Francis Haba et ses amis ont sur la tête de lourdes accusations défendus par le parquet de Dixinn.
A la barre ce mardi 13 août 2024, Pépé Francis Haba, par ailleurs coordinateur de l’Alliance pour la République ( APR) s’est défendu et a rejeté les charges.
« Le jeune frère de Simon Pierre m’a informé qu’une réunion aurait lieu au siège du parti pour discuter de son frère dont nous n’avions pas de nouvelles. La réunion n’a même pas eu lieu. J’ai été informé que les gendarmes pouvaient faire une descente. J’ai immédiatement prévenu bienvenue Thea qui m’a informé que la réunion avait été annulée. Lorsque les forces de l’ordre sont arrivées, elles ont frappé à ma porte en menaçant de la défoncer si je ne l’ouvrais pas.
C’est ainsi que je suis sorti. Ils ont fait preuve de brutalité, et nous avons été conduits à la gendarmerie de Cosa, puis à la Direction centrale des investigations de la gendarmerie nationale, où nous avons été auditionnés jusqu’à 1h du matin », a déclaré Pépé Francis Haba devant le juge du siège.
Me Daniel Haba, l’avocat de la défense, a lui indiqué que le dossier est vide. « Ce dossier est vide en réalité. Tantôt on est dans la cybercriminalité et tantôt on parle de requalification. Je ne sais pas véritablement quel est le but que cherche le Ministère Public dans ce dossier. Je le dit et le réitère, le Ministère Public poursuit à charge et à décharge. Nous nous en remettons à la sagesse du Tribunal ».
A la suite des discussions, le tribunal a renvoyé l’affaire au 20 août prochain pour l’exploitation des pièces à conviction.


