Après l’officialisation de l’avant-projet de la nouvelle constitution, lundi 29 juillet, des acteurs politiques ont réagi vis-à-vis de son contenu.
La proposition est plus moins bien accueillie puisque certaines formations politiques disent s’y reconnaître.
Prenant en compte plusieurs aspects de la vie nationale, cet avant projet prévoit une limitation d’âge pour être candidat à l’élection présidentielle et la création d’une cour de justice pour juger le président, le 1er ministre ainsi que les autres membres du gouvernement.
Parlant du contenu du document, notamment sur l’encadrement de l’âge entre 35 et 80 ans des candidats à l’élection présidentielle, le responsable de la communication du PEDN affirme que Cela <<est une amélioration par rapport aux recommandations du dialogue qui a fait un plafond de 75 ans>>, et <<un effort supplémentaire d’inclusion conformément à l’esprit de la charte de la transition>>.
Par endroit, l’avant-projet de la nouvelle constitution a fait mention d’une cour spéciale de justice de la République.
Celle-ci est compétente pour juger le président de la République pour entre autres des faits de haute trahison et le premier ministre ainsi que les membres du gouvernement pour des crimes et délits commis dans l’exercice de leurs fonctions.
<<L’existence d’une telle cour n’est pas de la nouveauté constitutionnelle en attendant d’apprendre davantage sur ses attributions et sa composition. Vous vous souvenez de la Haute Cour de Justice dans la constitution de 2010 qui n’a jamais été mise en place. Il est néanmoins crucial que les décideurs de haut niveau, au cas où il leur est reproché quelque chose, aient une juridiction compétente pour prendre en charge leur dossier. Cela limiterait les tentations à la torsion du cou à la loi et à l’impunité des hauts commis de l’Etat>>, a soutenu Mohamed Cissé, responsable de la communication du Parti de l’Espoir et du Développement (PEDN).