À quelques semaines de l’interdiction de la coupe et du transport du bois par les autorités en Guinée, la décision est diversement appréciée au sein de la classe ouvrière. Si, certains pensent que, ce repos forestier est important pour permettre aux bois de se développer rapidement, d’autres estiment que, cette décision a des conséquences néfastes sur eux avec la flambée du prix du bois.
« Comme c’est la loi, on ne peut pas s’y opposer. Notre première difficulté, on devrait trouver beaucoup de Stocks de bois avant cette interdiction. Parce qu’on doit respecter les 3 ou 6 mois d’interdiction annoncés par les autorités. Nous demandons aux autorités, parce que le bois de chez, nous les guinéens, ne les utilise pas. On les met dans les conteneurs et les amener en occident. On a beaucoup lutté contre ça. Actuellement, 1 bois madrier est vendu à 1million 500 milles francs guinéens. Et pourtant pour faire un meuble il te faut presque dépenser 2 millions. Comment tu pourras revendre ça aux clients? On a ce problème » a relaté ce responsable des ouvriers de la commune de Ratoma.
Fodé camara invite les autorités guinéennes à les aider à diminuer le prix du bois en cette période exceptionnelle qui va durer des mois.
« l’État doit nous aider afin de diminuer le prix du bois pour nous. À travers un forum à N’Zerekoré, on nous avait promis la vente d’un bois madrier à 650. 000 fg. Mais, cela n’a pas été respecté. Nous invitons le gouvernement à nous donner les marchés publics pour que nous puissions apprendre aux enfants ces métiers et aussi la construction des villages artisanaux à travers le pays. » A t-il déclaré.
Les autorités guinéennes ont interdit la coupe et le transport du bois à travers tout le pays. C’est pour, apprend t-on, permettre aux bois de grandir vite.
Facinet Soumah pour Lejeune224.com