Des syndicalistes guinéens de l’éducation ont apprécié le déroulement <<pour le moment>> des examens nationaux session 2023-2024 après le passage des épreuves du CEE.
Ibrahima Falilou Diallo, secrétaire général chargé des questions des écoles privées de Guinée du syndicat national de l’éducation ( SNE ) a estimé que l’État a mis tous les moyens qu’il faut dans l’organisation de ces évaluations.
« Par rapport aux examens, pour le moment, le processus se passe bien. Il y a eu beaucoup d’innovations que nous apprécions. Nous encourageons l’État dans ce sens et nous l’exhortons aussi dans les années à venir, qu’il ait beaucoup d’efforts pour que la corruption baisse considérablement. Parce que, si on a arrêté les disfonctionnements au niveau des élèves, il faut chercher à arrêter aussi la corruption. Dans ça, il faut nettement la digitalisation. »
Par ailleurs, il recommande la mise en place des stratégies pour que les années à avenir, la correction des copies se fasse sur place.
« Nous proposons dans les années à venir que l’État mette les moyens qu’il faut pour qu’on corrige aussi sur place les copies. Chaque centre déploie des moyens qu’il faut dès après l’épreuve pour corriger les copies comme ça se fait dans les autres pays. Donc, une semaine des examens déjà, chaque candidat connaîtra son résultat comme par exemple, le concours de la fonction publique de cette année. Quand même, l’État a tout mis en place même au niveau de l’enseignement technique et ça s’est très bien passé. Nous sommes en train d’observer d’ici la fin de ces examens nationaux, nous feront un bilan pour savoir où il y a eu de dysfonctionnement afin de trouver des solutions. » A t-il dit.
Et d’ajouter:
» Concernant les écoles privées dont moi même je relève, le message que j’ai à lancer c’est de dire à tous les fondateurs de respecter les clauses de contrats vis à vis des enseignants tout en payant le dernier mois de l’année scolaire. »
Il faut rappeler que, l’examen d’entrée en 7ème année a pris fin mercredi 12 juin 2024. Le vendredi 14 juin, 224.860 candidats répartis dans 219 centres vont entamer le brevet d’études du premier cycle sur toute l’étendue du territoire national.
Facinet Soumah pour Lejeune224.com