Dans le cadre du respect des principes démocratiques dans en Guinée et le retour rapide du pays à l’ordre constitutionnel le 31 décembre 2024 prochain, une autre structure évoluant dans ce contexte est officiellement lancé ce jeudi 06 juin 2024 à Conakry.
Selon Marcus Théa, coordonnateur général de ce mouvement, c’est de demander aux militaires au pouvoir en Guinée de rendre le pouvoir à un président civil démocratiquement élu d’ici la fin de l’année 2024. Lui et les autres membres du front appellent le peuple de Guinée à se donner les mains afin d’atteindre leurs objectifs.
« L’objectif de notre structure, c’est le retour à l’ordre constitutionnel en Guinée et c’est l’objectif de nos activités que nous allons mener dans les jours à venir. Notre combat n’est pas en vain parce que nous sommes toujours dans le délai et le délai c’est le 31 décembre 2024. Je pense qu’il n’est pas trop tard de rappeler à une personne qui doit voyager le 31 décembre 2024 qu’il est temps pour toi de te préparer et il est temps pour toi de prendre tes bagages et acheter ton billet. » Dit-il.
Il a fait savoir aussi que si le CNRD n’arrive pas à organiser les élections pour un retour à l’ordre constitutionnel dans le délai consigné avec la CEDEAO, ils vont déclancher des manifestations pacifiques à travers tout le pays jusqu’à la satisfaction de leur objectif.
« Le seul pouvoir que nous, on a, c’est notre bouche. Nous allons organiser des manifestations pacifiques jusqu’à ce qu’il ait un retour à l’ordre constitutionnel ou jusqu’à ce que nos besoins soient satisfaits. Il est temps de dire au CNRD de respecter leurs engagements et que leur pouvoir prendra fin à partir du 31 décembre 2024. » A indiqué Mercus Théa, coordonnateur du mouvement.
Au cours de cette rencontre, les membres du mouvement Front national pour le retour à l’ordre constitutionnel ont fustigé la fermeture de certains médias privés par les autorités de la transition guinéenne.
« On a mal que ces médias soient fermés mais, on a d’autres médias qui sont dans l’exercice de leur fonction et je pense que avec ces médias on peut tout faire. Nous condamnons avec fermeté la fermeture des médias par les autorités de la transition guinéenne. » A laissé entendre ce coordonnateur.
Facinet Soumah pour le Lejeune224.com