Le président du PEDN, s’est prononcé ce samedi 25 mai sur un possible glissement du chronogramme de la transition, annoncé par le premier ministre Amadou Oury Bah.
A 3 reprises, le chef du gouvernement de la transition a fait savoir que les élections ne seront pas tenues en cette année 2024 alors que le président de la transition, le général Mamadi Doumbouya, lui, avait dit dès sa prise du pouvoir, qu’il ne fera pas un <<seul jour>> au pouvoir après l’expiration du temps qui lui est accordé, 24 mois à partir de janvier 2023. <<Il est dans une salle affaire>>, a affirmé Lansana Kouyaté à son siège à l’occasion de l’assemblée générale de son parti.
<<Pour vous rappeler, le mémorandum qu’on a envoyé au président, pour dire voilà les décisions qui ont été prises. On était avec Bah Oury. Camarade-Camarade. Il devient premier ministre. On n’a pas reçu de réponse par écrit par rapport au mémorandum qui est allé au chef de l’État. La réponse qui a été donnée, c’est le premier ministre Bernard Goumou et le ministre de l’administration du territoire d’alors qui sont tous allés au CNT à la demande du président pour que la loi sur recensement général soit faite et la loi sur le RAVEC. Les deux ont été faites. Ça nous a donné de l’espoir. Mais depuis, pas grande chose. On n’est à quel pourcentage d’application? On était dans les préparatifs d’un autre mémorandum, Entre temps, Bah Oury a été nommé. S’il y a glissement, est-ce que c’est lui qui a pris la promesse de la date de 24 mois? Ce n’est pas la fonction qui détermine ta position. Ce qui peut être fait, on a cas commencer à le faire maintenant. S’il y a glissement, on le mesura de 1 à 2 mois. Et c’est fini>>, a t-il déclaré.