Ce mercredi 22 mai, les associations de presse ont procédé à la signature relative à la mise en place de l’Observatoire Guinéen d’Autorégulation de la Presse (l’OGAP). Cette démarche, née de la
<<nécessité de renforcer les organismes d’auto-régulation de la presse dans un environnement médiatique dynamique>> va s’étaler sur les <<différends>> qui interviennent dans le monde des médias et fait respecter les fondamentaux de l’exercice du journalisme en Guinée.
La structure concerne tous les journalistes et techniciens de médias. Et elle va <<veiller au respect de l’éthique et de la déontologie par tous les journalistes et techniciens de médias conformément à la loi en vigueur sur la liberté de la presse en République de Guinée.>>
Dans le cadre de l’auto-regulation, elle veillera <<aux conditions d’accès et d’exercice de la profession de journalistes et de techniciens de médias>> en Guinée.
Comme attribution, l’organe va se charger de <<défendre les libertés d’expression et de la presse ainsi que le droit du citoyen à une information libre, plurielle, équilibrée, exacte et honnête. Promouvoir l’éducation aux médias, délivrer un cursus pour l’obtention de la carte nationale de presse, proposer à l’institution républicaine en charge de la régulation des médias en Guinée, des sanctions allant de la suspension au retrait de la carte nationale de presse. prononcer des sanctions disciplinaires à l’encontre des journalistes et techniciens et des médias fautifs>>, mentionne le document qui marque la naissance de ce nouvel organe.
Également, il est prévu de mettre en place un tribunal de pairs de 7 membres. Il permettra de régler entre professionnels de l’information, des problèmes liés au respect de l’éthique et de la déontologie en journalisme.