L’acteur politique, Dr Been Youssouf Keita commente la crise entre les médias guinéens et les autorités.
depuis 6 mois, des médias sont brouillés d’autres sont retirés des bouquets. Cette situation a impacté financièrement la presse guinéenne et les journalistes dont certains sont en chomage.
Il y a deux jours, les associations de presse ont rencontré le premier ministre, Amadou Oury Bah qui a indiqué que le président de la transition, le général Mamadi Doumbouya était <<déçu>> de certains journalistes.
Interrogé sur cette actualité à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse célébrée ce vendredi 3 mai, Dr Been Youssouf Keita, président de l’ACP opte pour un dialogue entre les professionnels de l’information et le gouvernement.
<<C’est l’État qui est fort. Et quant aux médias privés qui sont en mal en partie en ce moment avec l’État, c’est de s’assoir autour de la table et de voir qu’est ce qu’on leur reproche et qu’est ce qu’on peut améliorer. Car, dans la confrontation, dans l’adversité personne ne gagne en réalité.>>
Pour Been Youssouf, les hommes des médias doivent résister à la tentation de corruption.
<<Quand le premier ministre dit que, le président est déçu de certains patrons de médias, ça signifie qu’il y a eu quelque chose de secret entre eux et le contrat a été violé par une partie. Tout ça mène à la suspicion. Il faut que les médias qui dénoncent la corruption, les mauvaises pratiques, évitent de tomber dans le piège. Il faut vivre honnêtement à la sueur de son front.>> A dit l’acte politique.
Ensuite, il déplore les 500 emplois détruits selon le syndicat des professionnels de la presse en Guinée ( SPPG) depuis le début de la crise dans le secteur des médias privés.
« C’est dommage de constater que, selon le SPPG plus de 500 emplois ont été perdus à cause du conflit entre certains médias et l’État. Quand on sait la rareté de l’emploi et la difficulté que les guinéens subissent actuellement sur le plan d’abord de logements, de la nourriture, de la prise en charge sanitaire, de l’éducation…, ce n’est pas facile. Alors donc, perdre un emploi quelque part, c’est perdre le contrôle sur sa famille et perdre sa dignité. Nous déplorons cette situation. Et nous voulons que ça soit corrigé rapidement. Et aussi nous avons vu certains journalistes qui ont été emprisonnés, violentés. Il faut que tout celà cesse. La presse doit travailler en intelligence avec l’État pour que le développement passe dans les conditions normales et que le retour à l’ordre constitutionnel s’amorce » A lancé Dr Been Youssouf Keita président du parti politique l’ACP.
Facinet Soumah pour Lejeune224.com