A un mois des examens nationaux session 2023-2024 qui se dérouleront du 10 au 30 juin prochain, selon le calendrier donné par le ministère de l’enseignement pré-universitaire, les travaux d’achèvement des cours s’intensifient dans les écoles de la capitale.
Des responsables d’établissements privés se disent prêts à être au rendez-vous à la date indiquée.
Ce jeudi 02 mai 2024, notre rédaction est allée à la rencontre d’Ibrahima Falilou Diallo, DG du groupe scolaire Abdoul Malick Diallo de soumambossia désormais dans la commune de lambanyi.
Il se réjouit du calendrier des examens de cette année et estime que, l’état d’avancement des cours dans son établissement est de 99% à tous les niveaux.
« Mon regard par rapport à ces calendriers des examens nationaux de cette année, nous les accueillons à bras ouverts et nous pensons que c’est une bonne chose. C’est-à dire, sortir le calendrier à temps. Honnêtement en ce qui concerne l’encadrement des élèves, nous les professeurs, nous avons fait notre mieux. À 99%, je peux vous rassurer que les programmes sont achevés. Actuellement, on est sur des préparatifs des examens blancs comme le calendrier a dit. Nous allons démarrer les examens blancs à partir du 06 mai prochain jusqu’au 25 mai. Nous clôturons ces examens blancs et aller vers les compositions des classes intermédiaires. Si nous prenons le CEE entrée en 7eme année, nous avons 60 candidats, en 10 ème année nous avons deux classes 100 candidats et les trois classes de terminale font les 50 candidats. Ce qui peut faire approximativement 210 candidats dans mon établissement scolaire cette année. Et tous les candidats là ont pris les photos. De nos jours quand même, nous sommes à 99% de préparatifs pour ne pas dire 100%. Parce qu’il y a toujours des petits détails à rajouter. » A souligné le DG.
Selon lui, au cour de cette année scolaire, ils ont enregistré de nombreuses difficultés comme la perturbation des cours dans les écoles et la démission des parents d’élèves dans le suivi des enfants à la maison.
« Les difficultés que nous avons rencontrées au cour de cette année sont liées aux perturbations à cause des jours fériés. Parce que, l’année là les lundis ont été beaucoup fériés. La gestion des enfants, les parents ont presque complètement abandonné, les enfants ne travaillent pas. c’est difficile. Pas de répétition des cours à la maison et pas de suivi. Donc, là où l’école se limite, c’est là-bas tout se limite. C’est pour cela, depuis au début, nous avons commencé les révisions de 08h à 17 h 30 mn. Au moins avec ça, pour pouvoir produire de bons résultats. » A déclaré ce responsable d’école.
Par ailleurs, il invite les autorités éducatives guinéennes à la sérénité dans le travail. Les parents, les encadreurs d’écoles, les élèves et les amis, il leur demande de prendre leurs responsabilités pour le rayonnement du système éducatif à l’avenir.
« Mon message à l’endroit des autorités à tous les niveaux, c’est un appel de sincérité. Il faut que si, nous voulons que les choses progressent dans ce pays là, il faut qu’on accepte d’évoluer dans le bon sens et d’éviter ce qu’on appelle la fraude comme dans les 3 dernières années là. La fraude a beaucoup baissé. Il faut continuer dans ce sens. C’est le bon moment de rappeler au ministre de prendre toutes les dispositions utiles pour encourager déjà le processus qui existait. Parce que, la fraude était vraiment banie. Au côté parents d’élèves, les parents d’élèves doivent vraiment jouer un grand rôle. Le suivi des enfants de la maison à l’école. Il faut se renseigner si mon enfant est arrivé à l’école, est-ce qu’il écrit etc . Aux candidats, c’est de se mettre au sérieux. Mettre en tête que c’est eux l’avenir de ce pays. Demain c’est eux qui vont gouverner ce pays. Mais, si eux, ne font pas du sérieux c’est difficile et sa va rattrapper ce pays. » A t-il relaté.
Pour finir, il exhorte les autorités éducatives guinéennes, de mettre tous les moyens qu’il faut pour accompagner le processus des examens nationaux de cette année. <<Il faut encourager et appuyer surtout le côté des primes pour les enseignants qui vont surveiller les candidats afin de les encourager à bien travailler.>>
Facinet Soumah pour Lejeune224.com