Le 1er mai de chaque année est célébrée journée internationale des travailleurs et travailleuses. Cette année, cette célébration est faite dans un contexte particulier en Guinée.
Ibrahima Tenemba kourouma, président du parti politique GUIDE, après avoir souhaité une très bonne fête aux travailleurs guinéens et mondiaux, a fait savoir que les employés guinéens mènent une vie très difficile et pitoyable.
Il estime que, la célébration de cette fête ne devrait pas se limiter à l’achat des uniformes pour les travailleurs.
» C’est d’être solidaire avec tout le monde en souhaitant bonne fête à tous les travailleurs du monde entier et plus particulièrement ceux de la Guinée. Quand on parle des travailleurs, on parle des gens qui se sacrifient pour la patrie, qui se sacrifient pour la nation et pour les autres. Dès fois, il faut se lever tôt et rentrer tard très fatigué. Tout ça pour que l’humanité puisse vraiment vivre. Donc, ces travailleurs sont à célébrer et encourager. Et très malheureusement, dans les autres pays, ce 1er mai est une journée pour promettre aux travailleurs un changement positif, rehausser certaines de leurs conditions, les remercier surtout pour ce qu’ils font. Mais dans notre pays, généralement, c’est de prendre des sôbis, c’est de sortir aller faire des défilés, des mamayas. Et pourtant, pour moi ce n’est pas une simple fête. Ça doit être une journée pour nos gouvernants de se mesurer, de se révaluer et de voir qu’est ce qu’il faut et comment il faut remédier sur la chaîne. Est-ce que c’est le sommet qui cause problème où la base. Donc, pour nous ça ne doit pas être des simples fêtes. ça doit être une journée de réflexion sur les conditions de vie des travailleurs. Moi je peux dire que, les travailleurs guinéens mènent une vie impossible. Le travailleur guinéen est courageux. Sinon, leurs conditions de vie est très difficile. Il faut une personne qu’il faut à la place qu’il faut pour pouvoir accompagner les travailleurs de vivre une vie décente qui pourra leur permettre de subvenir à leurs besoins, aux besoins de leurs familles et de leurs enfants. Aux gouvernants d’avoir pitié des travailleurs de ne pas se servir d’eux mais renforcer leurs capacités », a t-il déclaré.
Facinet Soumah pour Lejeune224.com