Le président du parti politique l’ACP, s’est prononcé ce jeudi 25 avril sur l’évolution du procès du 28 septembre 2009. en dehors de sa casquette politique, il est l’un des témoins oculaires des événements qui se sont passés à Conakry sous le règne du CNRD.
Selon lui, il été victime et porte des séquelles pchychologiques de ces évènements tragiques au stade du 28 septembre.
« J’ai temoigné parce que, je n’ai pas mérité plus que ceux qui sont morts d’être en vie. S’ils sont morts, il faut que nous honorons leurs mémoires. Parce que, nous avons tous mené le même combat et les militaires ont choisi au hasard et ce hasard pouvait coïncider à moi même. Je me suis dis si, moi aussi j’étais à l’au delà, j’aurais souhaité que ceux qui sont restés en vie avec qui j’étais au stade se battent pour que la vérité triomphe. et c’est ce que je suis en train de faire. C’est mon objectif. C’est pour cette raison que dès l’entame de ma comparution en tant que partie civile, j’ai dit que je veux une seule explication pour comprendre pourqu’enfin on pardonne. Tous ceux qui ont comparu, toutes les victimes, il y a même des handicapés, des femmes violées qui porteront les traumatismes pchychologiques à vie. » Dit-il.
Il dit avoir confiance aux professionnels de droit qui mènent ce jugement. Également, il demande aux autorités judiciaires de tout faire pour que la vérité soit dite dans cette affaire.
« Ils ont besoin de la vérité, le pardon. et ils ont besoin de l’assurance. Donc, j’espère que ce procès ira jusqu’au bout. Parce que, les hommes en rouge et en robe noire qui sont actuellement en train de mener ce procès sont des professionnels et chacun fait correctement son travail. Celà fait honore à la justice guinéenne et ça peut rehausser le blason de la justice guinéenne sur le plan international en tant que pays de droits où on peut juger les criminels de guerres. Alors, nous sommes rassurés et nous attendons la fin du procès tout en souhaitant qu’aucun innoçant ne soit condamné mais aucun coupable n’échappe aux règles de la justice. » A déclaré Dr Been Youssouf Keita.
À noter que nombreux citoyens guinéens attendent maintenant impatiemment la fin de ce procès du 28 septembre 2009 afin que chacun des victimes soit rétablies dans leurs droits.
Facinet Soumah pour Lejeune224.com