Organisation Indépendante Nationale des Travailleurs de Guinée OINTG
DECLARATION D’EXISTANCE / INFORMATION DE PRESSE N°001
– Vu le procès-verbal de l’Assemblée générale Constitutive de l’O.I.N.T.G., l’an Deux
Mille Vingt-quatre et le Vingt janvier, qui s’est tenue au siège de la centrale situé à
Sonfonia Gare II / Commune Urbaine de Sonfonia.
– Vu le Code du travail notamment les dispositions des articles : 322.1, 322.2, 322.3
,322.4, 322.5, qui prévoient la libre création des centrales syndicales sans
autorisation préalable et leur pluralisme en république de Guinée.
– Vu le courrier en date du 30/01/2024 et le Courier N°002 en date du 05/03/2024,
relatifs à la déclaration d’existence de la Centrale Syndicale OINTG à l’attention du
Ministère du travail et de la fonction publique.
– Vu le Courrier en date du 22/02/2022 adressé au MATD, relatif à la déclaration
d’existence de la centrale Syndicale OINTG.
– Vu la déclaration d’existence à l’attention de Madame la Gouverneur de la ville de
Conakry en date du 22/02/2024 relative à la création de l’OINTG.
– Vu la lettre d’information N°001 à l’attention du Mouvement Syndical relative à la
création de l’Organisation Indépendante Nationale des Travailleurs de Guinée
OINTG.
– Vu le Courrier N°0125/MT/CAB/2024 en date du 28 Mars 2024
– Vu la déclaration d’existence N°001/OINTG/2024 à l’attention du patronat
(UNTRG)
– Vu la manipulation et les violations répétées des droits individuels et collectifs des
travailleurs et travailleuses de Guinée.
– Vu le manque de centrale syndicales conséquentes dans la défense des intérêts et
la promotion du travail tant dans le secteur privé et publique en République de
Guinée.
Après :
1- Approbation des statuts de l’OINTG
2- Election du bureau Exécutif National
Et l’adoption à l’unanimité de la Première, deuxième, troisième, quatrième et
cinquième résolution de l’assemblée générale constitutive de la centrale OINTG en date du 24 janvier 2024, toutes les dispositions issues de cette dernière ont permis au président de séance de faire adopter les statuts et de déclarer que
l’organisation Indépendante Nationale des Travailleurs de Guinée en abrégé
OINTG ayant son siège Social à sonfonia Gare II Commune urbaine de Sonfonia est créée, et donne tous les pouvoirs au (x) secrétaire (x) pour remplir toutes les
formalités prescrites par le code du travail et par les statuts de la centrale
Syndicale OINTG ( Organisation Indépendante Nationale des Travailleurs de
Guinée) auprès des autorités publiques et privés et la gestion correcte et
transparente de ressources créées ou à créer par l’Organisation Syndicale.
– Nous appelons, les autorités publiques et privées, civiles et militaires de respecter
et de faire respecter le code du travail notamment la liberté syndicale et les droits
collectifs et individuels de l’ensemble des travailleurs et travailleurs de Guinée.
– Nous appelons le mouvement syndical à promouvoir l’esprit démocratique et laïc
en son sein, pour garantir la liberté de constitution des centrales syndicales
conforment aux dispositions des articles du code du travail d’une part, et la liberté
d’appartenance ou non à une structure syndicale aux travailleurs d’autre part.
– Aux travailleurs et travailleuse de guinée de promouvoir l’union, la fraternité,
l’amour et le pardon dans leur espace de travail et de respecter les avis de grèves
quand il s’agit de la défense de l’intérêt général des travailleurs.
– Au patronat de promouvoir un travail décent, la bonne éthique, la déontologie et
l’esprit d’entreprise pour la construction d’une société guinéenne juste, équitable
et travailleuse dans le grand bonheur du peuple de guinée.
– Nous appelons au patronat de promouvoir l’investissement privé et local, afin de
contribuer à la lutte contre l’immigration clandestine et le chômage chronique de
la jeunesse et parfois des chefs de familles âgés diplômés de nos universités et qui
n’ont jamais travaillé.
– Nous attirons l’attention de l’opinion publique nationale et internationale par
rapport aux agissements de certains commissariats centraux de polices et d’unités
de gendarmeries, qui se font complices d’une certaine catégorie de syndicalistes
nostalgique d’abus d’autorités et de trafic d’influence et qui se donne le
prérogative de contrôle de légalité des centrales syndicales contrairement aux
prescriptions du code du travail consacrant la liberté syndicale, dont arrestations et séquestration arbitraires sont les boussoles qui orientent leurs actions, et le
tout couronné par la corruption.
Nous mettons en garde les responsables de ces abus et menaçons de nous faire
entendre quand il s’agit de la protection des droits de nos travailleurs, nous nous réservons du droit de poursuivre en justice les policiers et gendarmes, qui
désormais interfèrerons dans les activités syndicales.
Le secrétaire exécutif national