les associations de presse, réunies ce lundi 8 avril à la maison de la presse, ont discuté de la crise que traverse les médias en Guinée avec le régime militaire en place.
Ces entités médiatiques, pensent qu’il est temps pour la presse d’évoluer ensemble <<sans discrimination>>. Elles envisagent la mise en place d’une structure d’auto régulation pour contrôler et gérer les <<dérapages>> des journalistes.
<<A l’unanimité, les uns et les autres ont demandé avec toutes les questions qui ont été évoquées, que chacun en ce qui le concerne puisse retourner à sa base, pour aller faire porter les contours et les pourtours. Mais aussi la portée de ce qui a été donné ici comme message afin qu’une autre réunion soit convoquée à l’effet de prendre les décisions qui s’imposent pour le moment. Vous comprendrez que je ne pourrai pas rentrer dans les détails, en ce qui concerne ce qui a été dit. Puisque tout n’a pas encore été arrêté.>> A fait savoir Aboubacar Camara, président de l’URTELGUI qui ajoute.
<<L’information principale doit être aujourd’hui, qu’il y a une unité d’action dans la presse. Il y a plus à dire que tel c’est l’audiovisuel, tel c’est la presse en ligne, ou telle c’est la presse écrite, c’est l’organisation de la presse ou c’est le syndicat. Il y a une unité d’action. Nous sommes réunis pour un même combat. Et ce combat, c’est de permettre à la presse de vivre décemment, et surtout dans le strict respect de l’éthique et la déontologie, mais aussi des règles qui régissent le fonctionnement de notre métier en République de Guinée>>