Le reporter sans frontières ( RSF) a animé ce vendredi 22 mars une conférence de presse à Conakry pour dénoncer <<la situation économique difficile>> que traversent les médias privés en Guinée.
A la rencontre, les représentants du RSF, du SPPG, et des médias concernés étaient présents.
Sadibou Sadibou MARONG, responsable du bureau Afrique subsaharienne de RSF à Dakar, regrette la restriction imposée aux entreprises de presse en Guinée. Il exprime <<sa tristesse>> face à la tentative de museler les journalistes et indique que sa structure apportera <<tout son soutien>> à la presse guinéenne durant ces <<moments difficiles.>>
En séjour en Guinée depuis 4 jours, ces défenseurs des droits de la presse internationale ont rencontré le premier ministre, Amadou Oury Bah qui a promis de trouver <<très rapidement une solution pérenne et durables>> aux crises qui a occasionné la mise en chômage de plus de 500 employés des médias impactés.
Le secrétaire général du Syndicat des Professionnels de la Presse est revenu sur les efforts fournis par son organisation pour éviter cette situation qui joue énormément sur la finance des médias. C’est notamment, les démarches administratives, les alertes et les manifestations organisées par le SPPG et qui ont abouti à l’arrestation de plusieurs journalistes à Conakry.
les représentants des médias visés par le brouillage, ont parlé de la dure épreuve qu’ils traversent depuis novembre 2023. C’est une <<situation déplorable>> derrière laquelle, il y a une volonté des autorités de <<priver les entreprises de presse des ressources financières.>>
Au terme de la rencontre, le reporter sans frontières invite les autorités à dialoguer <<très rapidement>> avec les responsables de médias, dans l’objectif de trouver un dénouement heureux à cette difficulté économique sans précédent que vit la presse guinéenne.
