Ce mercredi 13 mars, l’association des victimes du camp Boiro et COJEDEV-Guinée (consortium des associations des jeunes pour la défense des victimes en Guinée) ont demandé justice pour les victimes de la République depuis 1984 jusqu’au régime d’Alpha Condé.
Elles ont tenu une conférence de presse à la minière où un magazine qui retrace les vécus des différentes victimes a été projeté en présence des journalistes.
Boussouriou Diallo, président de COJEDEV-Guinée (consortiumdes associations des jeunes pour la défense des victimes en Guinée) explique le contenu du magazine.
<<En faite ce magazine c’est pour ressortir un peu les séquelles visibles et invisibles des différentes violations des droits de l’homme que nous avons connues dans notre pays depuis l’indépendance. C’est de permettre également aux victimes de vider leurs cœurs et permettre aussi aux survivants d’exprimer leurs vécus dans le but de formuler un plaidoyer au niveau des autorités afin que la question de la reconsiliation qui a commencé depuis plus d’une dizaine d’années aille au bout de son processus. Aussi permettre si vous voulez à la réécriture de la vrai histoire de la Guinée pour mettre fin au tabou, pour mettre fin aux délit de histoire. Nous avons dans ce magazine, donné la parole à 15 victimes de différentes régimes politiques.
Par ailleurs, nous avons travaillé avec l’AVCB(Association des Victimes du Camp Boiro) qui est partie prenante de ce projet, financé par notre partenaire bassé au New York qui s’appelle « la coalition internationale de site de conscience ». Et nous avons donné aussi la parole à d’autres victimes au de-là de celle du camp boiro. C’est-à-dire les évènements janvier et février 2007, 2009 kaporo rails et aussi les violences, les dépressions dans les quartiers de la haute banlieue et donc c’est vraiment de lutter et nous permettre de pouvoir dégager les souffrances intérieures, pour que nous autres ayons ce ressenti, aussi qu’on soit leur avocat auprès des autorités », a t-il déclaré.