Le mot d’ordre de grève appelé par les centrales syndicales ce lundi 26 février 2024 n’est pas resté sans produire des effets.
A Conakry comme à l’intérieur du pays, cette première journée de grève a été largement suivie.
La plupart des services ont été stoppés et les circulations n’ont pas connu leur mouvement habituel.
Comme la quasi-totalité des mouvements de contestation contre le pouvoir en Guinée, la grève de ce 26 février contre l’emprisonnement du journaliste et syndicaliste, Sékou Jamal Pendessa, la cherté de la vie entre autres a également fait des morts.
Dans la matinée, le jeune Mamadi Keita l’élève de 18 ans a été tué à Sonfonia et un autre du nom de Ibrahima Touré a été également tué à Hamdalaye pharmacie dans l’après-midi. Ce qui fait un bilan de deux morts pour cet premier acte.
La journée de contestation a été parallèlement marquée par des négociations entre le mouvement syndical guinéen et les religieux.
Cependant, pour le mouvement syndical, il n’est pas question de rompre la marche tant que leur camarade Pendessa n’est pas libéré. Il demande ainsi au peuple de Guinée de continuer le combat jusqu’à la satisfaction des points de revendications.