Le procès du secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse en Guinée (SPPG) s’est ouvert ce mardi 20 février au tribunal de première instance de Dixinn.
Dans la matinée, Sékou Jamal Pendessa, vêtu en costume, est arrivé au tribunal accompagné de ses avocats.
Arrêté suite à la manifestation appelée par sa structure, le 18 janvier 2024, une dizaine d’infrastructures a été dressée contre lui.
Cependant, c’est seulement une charge qui a été approuvée par le doyen des juges de Dixinn. C’est notamment la <<provocation directe à un attroupement non armé de nature à porter atteinte à l’honneur et à la dignité des citoyens.>>
Une charge que Maître Salifou Béavogui, l’avocat de l’accusé a qualifié d'<<archi-faux.>>
Le procès a duré plusieurs heures.
Les débats étaient tendus entre le ministère public et la défense qui a estimé que son client <<est victime de l’injustice et de l’arbitraire.>>
Au cours de son argumentaire, le ministère public a reconnu la <<noblesse>> du combat porté par Sékou Jamal Pendessa contre la restriction de l’Internet et le brouillage des fréquences des radios privées en Guinée.
Mais, cela ne l’a pas empêché de requérir 6 mois de prison ferme et le paiement de 500.000fg à l’encontre du défenseur de la presse guinéenne.
Les débats ont pris fin à 16h. Estimant que <<le dossier est vide>>, la défense de Sékou Jamal Pendessa a sollicité la mise en liberté de son client, en attendant la décision finale du juge audiencier.
Après consultation du parquet qui n’a pas approuvé cette demande, le juge a renvoyé l’affaire au 23 février Pour donner le délibéré.