L’inquiétude règne actuellement au sein des responsables des partis politiques. Ils se posent des questions sur le respect du chronogramme de la transition qui n’est plus <<tenable>>, estiment-ils.
Les conclusions du cadre de dialogue inter-guinéen peinent à se concrétiser selon des acteurs politiques.
En conférence de presse ce lundi 19 février, le collectif républicain pour le retour à l’ordre constitutionnel (CROC) a signalé plusieurs manquements relatifs à l’exécution du chronogramme de 24 mois, scellés en accord entre le CNRD et la CEDEAO.
Ces retards constatés par le collectif se situent à plusieurs niveaux. Notamment, dans la réalisation du recensement administratif à vocation d’Etat civile et l’élaboration de la nouvelle constitution entre autres.
Dégradation des conditions de vie en Guinée
C’est une situation que déplore le collectif républicain pour le retour à l’ordre constitutionnel. Il regrette les <<coupures intempestives>> d’électricité à Conakry et <<désapprouve>> les mesures restrictives d’accès aux réseaux sociaux ainsi que le <<baîbonnement>> des médias privés et la la hausse des prix des denrées alimentaires.
Recommandations du collectif
Après avoir constaté les retards et le manque de volonté des autorités de la transition pour le retour constitutionnel, les membres du collectif républicain pour le retour à l’ordre constitutionnel proposent entre autres:
• L’accélération du processus du Recensement Administratif à vocation d’Etat Civile (RAVEC)
. La publication et la vulgarisation immédiates du projet de la nouvelle constitution par le Conseil National de Transition (CNT)
• L’organisation des élections ré férendaires et générales (communales, législatives et présidentielles) pour la finalisation de la transition;
. La révision du protocole d’accord entre le gouvernement et le patronat en vue de revoir à la baisse les prix des denrées de premières nécessités
• La levée immédiate des restrictions sur les médias privés, sur l’internet (réseaux sociaux) et la libération des leaders d’opinions injustement
incarcérés.
ces acteurs politiques sollicitent que les élections soient organisées au courant de 2024 conformément à l’accord obtenu avec la CÉDÉAO.


