COMMUNIQUÉ N.001 DU PARLEMENT CITOYEN DE L’ENGAGEMENT CIVIQUE
Mes dames et monsieurs les représentants des Presses.
Chers camarades.
Vaillants peuple de Guinée.
Le parlement citoyen pour I’engagement civique est un collectif des jeunes leaders engagés qui défendent l’état de droits et les libertés individuelles et collectives.
Est-ce qu’un pays ambitieux peut s’épanouir dans l’obscurité numérique et la censure des médias au 21ème siècle ?
C’est pourquoi nous nous donnons le devoir de faire un appel à l’endroit de tout les citoyens guinéens, aux représentants des médias, à la communauté publique nationale et internationale et cela conformément à la charte de la transition qui dispose en son chapitre 4, article & « Les libertés et les droits fondamentaux sont reconnues et leur exercice est garanti aux citoyens dans les conditions et les formes prévues par la loi. Aucune situation d’exception ou d’urgence ne doit justifier les violations des droits humains » Fin de citation.
Nous nous adressons à vous aujourd’hui pour exprimer notre profonde préoccupation face à la restriction de l’internet, qui dure maintenant depuis plus de trois mois, ainsi que les mesures de censure que subissent nos médias.
Ces actions entravent non seulement la liberté d’expression et le droit à l’information de notre peuple, mais elles isolent également notre nation sur la scène mondiale.
En ce monde du 21e siècle, est-ce qu’on a besoin de rappeler que l’internet est un outil vital pour l’éducation, l’économie, et la communication dans nos sociétés actuelles?
Personne n’est sans savoir que la restriction de l’internet à causer des préjudices incommensurables à nos citoyens, limitant leur capacité à accéder à des opportunités essentielles et à exercer leurs droits civils.
De même, une presse libre est le socle de toute démocratie. La censure des médias empêche I’examen public des actions gouvernementales et prive les citoyens d’une source cruciale de connaissance et de compréhension.
Ce qui est encore plus révoltant et inadmissible C’est le fait qu’un ministre de la république, ministre des postes des télécommunications et de l’économie numérique de surcroit porte-parole du gouvernement, s’est amusé à dire que
l’Internet n’est pas un droit.
Nous rappelons que le droit d’accès à I’internet et à l’information sont des droits fondamentaux reconnus par les textes juridiques aussi bien nationaux qu’internationaux. Donc la Guinée ne doit pas faire exception.
Vu tous ces constats malheureux, nous avons décidé ce qui suit:
Lorganisation d’un sit-in prévu le 20 février 2024 à partir de 9H00 devant les locaux de l’ARPT dans la commune de Ratoma.
Nous appelons le peuple de Guinée à se mobiliser massivement pour accompagner ces actions citoyennes en vue de rétablir l’internet et les médias, et exiger la libération sans condition du secrétaire général du syndicat des
proffessionnels de la presse de Guinée (SPPG) Sékou Jamal Pendessa.
LIBEREZ L’INTERNET LIBEREZ LES MEDIAS LIBEREZ SEKOU JAMAL PENDESSA.
ENSEMBLE, UNIS ET SOLIDAIRES NOUS VAINCRONS