L’incendie du 18 décembre 2023 au niveau du principal dépôt d’hydrocarbures de la Société guinéenne des Pétroles à kaloum, a fortement perturbé le bon déroulement des cours dans les écoles.
Dès le début de la crise, le congé de fin d’année a été anticipé. A la rentrée, vu la persistance du manque de carburant dans les stations services,
une semaine de repos a été également accordée aux élèves et étudiants.
Ce samedi 20 janvier 2024, Falilou Diallo, directeur général du groupe scolaire Abdoul Malick Diallo de Soumambossia a déploré cet état de fait et demande aux autorités administratives et éducatives guinéennes de toujours se référer à la base avant de prendre toutes décisions liées au système éducatif.
Par ailleurs, il indique que des mesures sont déjà prises par le ministère de l’enseignement pré-universitaire pour organiser les cours d’attrapage au sein des établissements scolaires.
<<L’incendie du dépôt d’hydrocarbures national de kaloum a vraiment impacté l’évolution des cours dans les établissements scolaires de notre cher pays la Guinée ces derniers temps. Mais, nous les responsables d’écoles, en collaboration avec le ministère de l’enseignement pré-universitaire, nous avons pris toutes les dispositions pour faire les cours d’attrapage. Parfois même, les élève suivent les cours du soir pour éviter les problèmes chez les candidats lors des examens nationaux prochains>>, a t-il souligné avant d’inviter l’État guinéen à se référer à la base dans ses prises de décision.
<< Mon message à l’endroit des autorités, c’est de consulter la base ou les responsables d’écoles que nous sommes avant de prendre toutes décisions>>, a t-il préconisé.
Puis, il continue. <<Il faut que les autorités augmentent le budget du ministère de l’éducation, des équipements académiques et surtout, doter les responsables d’établissements scolaires des moyens de déplacement. Parce que, c’est un département phare. Il y a une bonne volonté mais, ce sont les moyens financiers qui leur manquent>>, a t-il dit.
Et d’ajouter
<<Quant aux responsables de l’éducation, c’est de faire convenablement leur travail pour la qualification de notre système éducatif.>>
Dans le même sillage, il exhorte les parents d’élèves, le gouvernement et les responsables d’écoles de faire une synergie d’action afin d’œuvrer dans le sens de la qualification du système éducatif guinéen, prônée par les autorités actuelles. Parce qu’estime-t-il, pour un développement radieux d’un pays il faut toujours des ressources humaines qualifiées qu’on ne peut avoir sans l’éducation.