A la cérémonie d’installation du nouveau président de CRIEF ce mercredi 17 janvier 2024, le ministre de la justice et des droits de l’Homme a porté son regard sur le fonctionnement de cet instrument judiciaire de lutte contre la corruption.
Dans l’opinion, l’impartialité de la cour des infractions économiques et financières est souvent remise en cause.
Des citoyens guinéens estiment qu’Ali Touré, le procureur spécial de la cour, traite les dossiers avec <<subjectivité.>>
Or, la CRIEF n’est pas faite <<pour une catégorie sociale.>> rappelle le ministre de la justice et des droits de l’homme qui a, par ailleurs, interpellé le procureur de cette cour sur des questions qui font débat au sein des populations.
<<Monsieur Aly, ne faites pas la différence entre ce que le régime d’Alpha Condé a
fait et ce que le CNRD est en train de faire.
Qui que se soit aujourd’hui en fonction, il faut que le peuple sache que vous travaillez dans la neutralité.>> précise Alphonse Charles Wright.
Dans le même ordre d’idée, il indique que personne ne peut s’échapper aux exigences de la loi.
Il se montre intolérable vis-à-vis d’Aly Touré au cas où ce dernier faillirait à sa mission.
<< Quand vous ( Aly Touré) faillissez, au regard de la loi je ne vous tolérerai pas. Mais tant que vous continuez vous avez tout mon soutien>>, a mentionné Alphonse Charles Wright.