Le premier responsable de la communication du PEDN, était ce jeudi 11 janvier dans l’émission les GG sur l’espace tv.
Au cours des débats, Mohamed Cissé a répondu aux questions des chroniqueurs liées au retrait des facilitatrices dans la facilitation du cadre de dialogue inter-guinéen institué par le CNRD et un éventuel glissement du chronogramme de la transition qui doit prendre normalement fin en décembre 2024.
Sur le premier sujet, le porte voix du parti de l’espoir et du développement national a affirmé que son parti a été <<surpris de la démission>> des facilitatrices. Après cet retrait, le dialogue social est mis sous l’égide du MATD.
<<La démission des facilitatrices est un problème pour le dispositif actuel. La logique voudrait qu’on continue la facilitation jusqu’à l’élection du prochain président. Ce qui n’est pas le cas. La question à se poser, est-ce que les facilitatrices seront remplacées? Ou bien un cadre de facilitation mixte serait-il trouvé? Mais aujourd’hui vers qui se diriger si la négociation directe ne marche pas?>> S’interroge t-il.
Pour Mohamed Cissé, lorsqu’on s’engage dans une démarche de facilitation qu’il trouve d’ailleurs<< difficile, on doit aller jusqu’au bout.>> C’est pourquoi sur le sujet, dit-il, la position du PEDN est qu'<<il ne faut pas jeter l’eau de baigne avec le bébé. La position du PEDN, c’est de prendre la mesure de la gravité de la situation et qu’il faut mettre la paix au cœur des préoccupations. Pour ce faire, c’est d’attirer I’attention des parties prenantes.>>
Sur le deuxième volet, lié au retard dans l’exécution de certains points du chronogramme de la transition, Mohamed Cissé s’interroge: pourquoi jusqu’à présent, il n’y a pas encore de date pour l’organisation des élections? Car estime t-il, <<On ne peut parler de glissement si on ne connaît pas sur la base de quoi on glisse.>>
Et d’ajouter:
<<Il faut d’abord avoir le chronogramme de base par rapport au calendrier primaire>> pour pouvoir faire une évaluation objective et déterminer <<ce qui est fait, ce qui reste à rattraper et ce qui est impossible de rattraper dans le délai. On peut réfléchir sur l’opportunité dans ce sens.>> C’est à partir de cela, soutient-il <<qu’on dira d’abord oui, on devrait sortir de la transition en décembre 2024 mais compte tenu de la nouvelle situation voilà ce qui peut se faire. Quel est le temps supplémentaire qu’on pourrait faire par rapport à ce point>>, a t-il préconisé avant de poursuivre.
<<Nous, nous fondons notre prise de position en fonction des travaux techniques à l’interne. Nous disons que les retards constatés sont des retards qu’on peut rattraper. Aujourd’hui, le fichier devrait être disponible en décembre là. Si le fichier est disponible et que le processus de vérification se déroule jusqu’en fin janvier, ce qui veut dire que dès février, on était disposé à aller vers le référendum. L’obstacle principal au retour à l’ordre constitutionnel est lié au fichier. La constitution peut aller parallèlement au processus d’établissement du fichier électoral. Donc, ce qui dépend du fichier, c’est la tenue du référendum. Et le référendum est une élection en soi. Les autres élections se ferons en fonction de ce fichier. Je vous précise que tous ceux qui ont l’extrait biométrique sont déjà dans le fichier.>>
Dans le même sillage, Mohamed Cissé reconnaît le retard sur le RAVEC. <<Mais ce sont des retards qu’on peut rattraper>>, réaffirme t-il.