Les conséquences de la crise du 18 décembre 2023 en Guinée, impactent sérieusement les activités.
On se rappelle encore, c’est dans la nuit du 18 au 19 décembre dernier que le principal dépôt d’hydrocarbures du pays a explosé à Conakry.
Depuis cette date, la vie devient de plus en plus dure pour des citoyens qui sont obligés parfois de se lever à 6h et se rendre dans les stations services en vue de se procurer de l’essence dont la vente est <<interdite>> par les autorités au marché noir.
Cette situation inflige un poids lourd aux autres secteurs d’activités économiques du pays. Comme le transport par exemple, très timide pour l’heure à cause de la rareté du carburant.
<<Depuis l’explosion, les choses sont compliquées dans le pays. Et puis en Guinée, la situation est telle que, nous sommes amenés à dire que hier est toujours mieux qu’aujourd’hui>>, déplore un jeune que nous avons interrogé ce mercredi.
Les autorités de la transition, reconnaissent la dure épreuve que traverse le pays, depuis ce drame à Kaloum qui a fait 24 morts selon un communiqué du gouvernement et plus de 400 blessés dont certains ont <<déjà regagné leurs domiciles.>>
Les dirigeants avaient promis à la population qu’il n’y aura pas de <<rupture>> de la chaîne d’approvisionnement en carburant.
Dans cette situation, l’aide des pays frères a été imminente. La Côte d’Ivoire s’est engagée à <<envoyer 50 millons de litres d’essence à la Guinée chaque mois.>> Et la Russie aussi a indiqué qu’elle va livrer à la Guinée <<dans un bref délai des réservoirs de stockage de pétroles temporaires>>, dans le but d’atténuer la crise.
Récemment, le premier ministre, Dr Bernard Goumou avait demandé aux conseils nationaux d’agir vite pour valider la loi de finances initiales rectificatives qui sera redéfinie par le gouvernement afin de faire fonctionner <<la machine de l’Etat dès le début cette année 2024.>>