Les réformes se multiplient au niveau du ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation pour rendre << plus crédibles>> les examens nationaux en Guinée.
En dehors de celles de l’année dernière, le département de Guillaume Harwing décide cette année, de faire inscrire tous les candidats du BEPC et du Baccalauréat à travers une plate-forme.
La mise en place de ce moyen numérique s’inscrit dans <<la vision du département à mettre sur de bons rails le système éducatif>>, indique le directeur de l’éducation de Matoto que nous avons interrogé ce mardi 2 janvier 2024.
Les avantages de la plate-forme sont énormes. Soutient Sékou Kaba qui évoque quelques uns.
<<Avant, tout le monde pouvait s’inscrire aux différents examens nationaux. Il y a des candidats qui pouvaient s’inscrire deux fois voire même trois fois dans plusieurs écoles.
Il y en avaient d’autres bien qu’inscrits dans une école à Conakry comme les examens sont serrés ici, partent à l’intérieur du pays pour passer l’examen.
Donc la venue de cette plate-forme corrige tous ces faits. Car, l’inscription est maintenant unique.
L’autre avantage de la plate-forme, est que une personne qui n’a pas son CEE ne peut pas faire le BEPC. C’est comme quelqu’un qui n’a pas son Brevet, lui aussi ne pourra pas faire le bac. La plate-forme allège les inscriptions des candidats et elle donne les statistiques réelles à temps de chaque école>>, précise Sékou Kaba, DCE de Matoto.
Dans la commune de Matoto, ils sont déjà un peu plus de 14 mille candidats inscrits au compte du BEPC et un peu plus de 8 mille candidats inscrits au Baccalauréat.
<<On ne peut plus parler d’omission. La plate-forme a réglé toutes ces questions>> se réjouit Sékou Kaba qui, par ailleurs, rassure l’ensemble des candidats par rapport à l’efficacité et la rapidité de la plate-forme. Il les exauce à prendre du sérieux, car dit-il, la <<fraude n’a plus sa place>> dans le système éducatif guinéen.