Moins de deux semaines après sa réintégration sur les listes électorales du Sénégal, l’opposant politique emprisonné Ousmane Sonko a déposé sa candidature à la présidentielle de février 2024 devant le Conseil constitutionnel en dépit du refus de l’administration de lui livrer tous les documents nécessaires, a indiqué mardi 26 décembre Ousseynou Ly, un responsable de la cellule de communication de son parti.
« Je confirme qu’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye ont déposé leurs dossiers de candidature au Conseil constitutionnel », a-t-il indiqué à l’AFP, sans donner plus de précisions
Ousmane Sonko, engagé dans un bras de fer de plus de deux ans avec l’État qui a donné lieu à plusieurs épisodes de troubles meurtriers, avait jusqu’au 26 décembre pour déposer sa candidature et recueillir ses parrainages.
Bassirou Diomaye Faye, lui aussi en prison, est le plan B du parti d’Ousmane Sonko, le Pastef – parti des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité, dont les autorités avaient annoncé la dissolution fin juillet – pour le scrutin présidentiel du 25 février 2024.
RFI