Depuis le 24 novembre 2023, l’Amnesty international Guinée déroule ses activités dans le cadre de la préservation des droits de l’Homme.
D’abord, le lancement de la campagne « écrire pour les droits » au lycée 2 octobre puis, celui de la campagne « 16 jours d’activisme à l’université Gamal Abder Nasser de Conakry le 29 novembre 2023 qui a été prolongé au niveau des universités dans des régions du pays.
Partout, un rapport sur le harcèlement en milieu universitaire a été présenté et des plaidoiries ont été faites en faveur de la défense des droits humains.
Pour clôturer ses activités, Amnesty international Guinée a organisé ce samedi 16 décembre une « randonnée pédestre « pour les droits Humains » sur une distance de plus de 2 kilomètres à partir du rond-point Hamdalaye.
À cette occasion, le directeur exécutif de Amnesty international Guinée est revenu sur l’objectif de cette initiative.
<<Cette randonnée, nous avons voulu l’organiser avec le ministère du sport de randonnée pour boucler notre activité de la campagne écrire pour les droits humains et célébrer la 75 ème journée internationale des droits de l’homme et la déclaration universelle des droits de l’homme. Je profite de cette occasion pour faire des actions de solidarité à la population civile des pays en guerre pour dire stop au feu>>, a souligné Souleymane Sow qui interpelle ensuite les autorités guinéennes sur des violations des droits humains dans le pays particulièrement sur la restriction de l’Internet depuis bientôt un mois ainsi que la censure des médias.
<<Nous demandons aux autorités du pays de lever ces restrictions aux réseaux sociaux et des médias. D’ailleurs, c’est une très mauvaise image pour la Guinée.
La Guinée a signé beaucoup de textes internationaux sur le droit de l’homme. Nous demandons au gouvernement de respecter ses engagements et d’assurer les libertés individuelles pour ses citoyens. Je demande aux autorités d’assurer la liberté expression, la liberté de la presse, parce que, aujourd’hui on a pas l’accès aux réseaux sociaux, il y a des radios qui sont brouillés et des télévisions qui sont suspendues qui n’émettent plus donc , cela remet en cause les dispositions y compris la charte de la transition où ils ont dit que les libertés individuelle seront garanties. Parce que, pour nous, l’accès à l’internet est un droit>>, a déclaré le directeur exécutif de Amnesty international Guinée.
Ben Oumar Sylla président de la fédération guinéenne de la randonnée pédestre et sports pour tous affiche sa satisfaction à la suite de cette initiative.
<<Amnesty international Guinée a bien voulu nous associer techniquement à l’organisation de cette randonnée qui est partie du rond-point Hamdalaye, jusqu’à la corniche GT en passant par Taouya. Nous, nous sommes mobilisés pour venir célébrer cette journée de liberté. Donc, c’est une joie nous de participer à cette organisation.>>