La formation des journalistes sur les investigations numériques se poursuit à l’ambassade des États-Unis d’Amérique en Guinée.
Après 3 moi de cours, plusieurs journalistes détiennent désormais des armes applicables dans la vérification de l’information en vue de combattre des intoxication et des désinformation au sein de leurs milieux.
Cela grâce une formation qui leur est offerte par l’agence France presse (AFP) et l’appui matériel de l’ambassade des États-Unis à Conakry.
Comme toujours, la séance de ce jeudi 7 décembre a été une nouvelle opportunité qui a permis à une dizaine de participants de découvrir de nouveaux logiciels ( Mapillary,Google earth, Google Earth pro…) pour l’authentification des images et des vidéos.
<<Chaque jour, on voit des nouveaux outils qui nous permettent de bien vivre sur l’Internet>>, s’est réjouit Mamadou Boullere Diallo, facilitateur du jour. Il enchaîne.
<<Il y a des gens qui donnent de l’information parce qu’ils ont un intérêt derrière. Donc si nous, nous ne sommes pas capables de dénicher cela, nous tomberont dans le piège. Et si un journaliste fait une faute, cela peut conduire à des drames. C’est pourquoi, il ne faut pas minimiser une formation. Parce que celui qui est mal informé, va toujours mal informer.>>
Dine Baldé est à sa première fois depuis le début de la formation. Elle livre son sentiment.
<<j’ai beaucoup appris sur des outils qui permettent de vérifier des informations. Moi, je crois que cette initiative est très importante pour les journalistes. Si ça pouvait continuer, chacun pourrait donner son grain de sel afin que les journalistes soient bien formés pour bien informer les populations à leur tour.>>
C’est le même avis chez Matila Camara qui a, elle aussi pris le train en marche.
<<Mon premier jour à cette formation m’a beaucoup plu. Car, en tant que journaliste, on doit se renseigner bien avant de donner une information.>>