Le forum de l’étudiant guinéen a fait son come-back ce mercredi à Conakry sous les pas de plusieurs acteurs universitaires.
Ce événement qui a débuté ce 6 décembre va se poursuivre jusqu’au 8 décembre 2023 sous l’égide du ministère de l’enseignement supérieur.
Il permettra d’organiser des échanges et tout ce qui apporte un éclairage à la vie estudiantine guinéenne.
La cérémonie d’ouverture s’est effectuée en présence du premier ministre, des membres du gouvernement, du président du CNT des corps enseignants.
<<Avant vous, le réseau universitaire et de la recherche scientifique ont connu des progrès quantitatifs, mais il reste à assurer la cohérence systémique entre les institutions d’enseignement supérieur, les institutions de recherche scientifique et les centres de documentation universitaire pour atteindre une plus grande synergie collaborative par la mutualisation des ressources humaines et financières de notre pays dans le sous-secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique>>,a précisé Dr Dansa Kourouma, président du conseil national de la transition qui indique par ailleurs que <<la réforme institutionnelle, c’est aussi faire en sorte que l’enseignement supérieur informe le Gouvernement et le pays avec des données nouvelles et régulièrement actualisées sur le marché de l’emploi, la vie étudiante et l’insertion socioprofessionnelle.>>
Pour Dansa Kourouma, <<la diversité et la richesse>> de la Guinée mérite d’être sauvegardée.
Ainsi donc, il invite les étudiants à s’en de la politique divisionniste teintée de <<violence>> au profit d’un débat constructif.
<<Il faut que cela cesse. Chers étudiants, vous n’êtes pas des instruments politiques, vous n’êtes pas des spectateurs de la vie publique, mais des acteurs. Critiquez et proposez ! Débattez sans complexe et sans complaisance ! Car les projets politiques de ceux qui veulent gouverner notre pays, doivent êtres évaluer au prisme de l’expertise et l’engagement des codes universitaires. Les enseignants chercheurs, les étudiants et surtout les laboratoires de sciences politiques, de droits publics et des sciences en générale doivent passer au scanner les politiques publiques et les projets de société des leaders politiques,>> a indiqué Dansa Kourouma dans son discours.