En Guinée, depuis quelques semaines, des fréquences des radios font l’objet de brouillage. À cela s’ajoute la censure sur l’Internet qui oblige les internautes à passer par VPN pour pouvoir se connecter.
Cette situation impacte sérieusement des médias audiovisuels et même des sites Web qui ont du mal à héberger plusieurs visiteurs comparativement au passé.
Le lundi dernier, les associations de presse et le syndicat des professionnels de la presse en Guinée (SPPG) ont fait une déclaration conjointe où ils ont menacé de mettre en exécution des actions fortes dès ce mercredi 6 décembre afin de trouver une solution à cette situation.
Dans la même lignée, les hommes de média ont promis de déclarer certains haut cadre du CNRD comme <<ennemis de la presse>> si rien n’est fait jusqu’aujourd’hui.
Dans cette impasse où se trouve la presse guinéenne, le président de la haute autorité de la communication (HAC) prend la parole, lui-aussi, pour faire la situation et les démarches menées par son institution auprès de l’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT).
<<L’ARPT est l’autorité la mieux habilitée à nous répondre.Nous avons envoyé cinq commissaires vers eux à l’effet d’obtenir des informations et au besoin, leur demander de nous aider à trouver les solutions le plus rapidement que possible. C’est ce qui a été fait. Comme réponse, cette entité a dit à nos commissaires que des investigations étaient en cours et qu’elle nous donnerait les résultats. C’est ce que nous attendons>>, a indiqué Boubacar Yacine Diallo chez nos confrères du groupe Evasion.