À la reprise du procès des événements du 28 septembre ce mardi 28 novembre, c’est le général Oumar Sanoh qui a continué son interrogatoire en tant que témoin.
À la barre, même si certains avocats se disent non convaincus de la narration de cet ancien chef d’état-major général des armées sous le CNDD et demandent son inculpation, lui, montre son impuissant face aux massacres survenus au stade de Conakry en 2009.
<<On faisait certaines choses que je devrais faire. Ça ne me convenait pas mais, je ne pouvais pas démissionner, parce que c’est l’armée. Donc, je laissais passer, parce que je ne pouvais pas imposer ma volonté.Je ne pouvais pas autoriser des militaires à aller>>, s’est défendu le général Oumar Sanoh.