L’assemblée générale de ce samedi 25 novembre du PEDN, a marqué la rentrée et la reprise effective des activités du parti. Cela, après deux mois de congé.
A cette retrouvaille à son siège, le président de cette formation politique n’a pas manqué d’exprimer sa joie.
<<Je suis heureux de revenir et de retrouver les militants et militantes du parti. Deux mois de repos ça l’a été pour certains pas pour tout le monde>>, a déclaré Lansana Kouyaté qui félicite ensuite ses hommes et femmes regroupés au sein des fédérations qui ont pu assister cette rentrée politique.
Sur l’organisation des élections en 2024, le leader du parti de l’espoir pour le développement national affirme que sa formation politique est fondée sur de
l’espoir.
<< Quelles qu’en soient les difficultés, le PEDN a toujours de l’espoir. Ça n’ira pas comme des roulettes. ça se fait au fil du temps.
La responsabilité de conférence des coalitions et faîtières qui a été créée à cet effet, a été d’informer le président de la transition.
Il a été alerté et je crois que même si, officiellement il n’y a pas eu de réponse, on a vu les choses qui ont bougé: Les deux lois concernant le RAVEC ont été votées. Il y a d’autres étapes à franchir mais, je ne suis pas de nature pessimiste,>> a poursuivi Lansana Kouyaté.
Le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation est l’organe chargé d’organiser les futures élections en Guinée.
Sauf que, Plusieurs parti voient mal cette responsabilité revenir au département de Mory Condé.
Cependant, le PEDN voit cela d’un œil différent des autres.
<<C’est une question de structuration.
On a créé la CNI alors que l’idée de sa création n’est pas venue de la Guinée. L’idée originelle de la CNI, est venue du Benin. Eux, ils l’appelait une commission nationale autonome (CNA). J’étais là-bas à ce moment.[…] 90% des pays démocratiques au monde n’ont pas de CNI ou de CNA, le ministère de l’administration du territoire est tenu de le faire.
Ici en Guinée, toutes les CNI qu’on a mises en place ont failli. Chaque fois qu’on a créé la CNI, les partis envoient leurs représentants, ils basculent de l’autre côté après. Si on doit faire avancer les choses en fonction de nos réalités, on doit accepter que le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation le fasse sous le contrôle d’un organe qui est déjà prévu d’ailleurs,>> a mentionné Lansana Kouyaté, président du PEDN.