La Guinée est l’un des pays africains qui abritent plusieurs sites historiques qui renseignent sur le vécu des pères, défenseurs du continent face à la dictature de l’occident.
La préfecture de Kerouané par exemple, située à 835km de la capitale Conakry, est à la limite de la savane et de la région forestière. Elle regorge plusieurs sites historiques témoignant de l’époque samoryenne telques la tombe de son fils Djaoulén- karamo,sarankén-kolon ou le puits de sarankén, la concession de son frère et général de l’armée kèmèbouréma mais aussi a Bissandougou les baobabs centenaires, témoins des exécutions d’ennemis sans oublier le cimetière où sont enterrés des officiers français et des tirailleurs d’infanterie non encore identifiés.
Toutes ces traces de la famille de Samory sont encore visibles. Sauf que, le constat fait par Mamadi Kouyaté, un amoureux de l’histoire, démontre l’état dévalorisant et d’abandon de ces lieux qui témoignent parfois l’histoire de la résistance guinéenne face à l’occident et d’autres faits marquants de l’histoire du pays.
Sans entretien depuis des années, sur les lieux, les herbes poussent ça et là au vu et au su des citoyens et des autorités de cette ville amplement historique.
<<Les constats d’observation révèlent que la plupart de ces sites sont méconnus du grand public et surtout par des apprenants et même par des enseignants qui dispensent les cours d’histoire,>> affirme Mohamed Kouyaté
Plus loin, il poursuit. <<Et le plus grave est que la majorité de ces sites et vestiges sont de nos jours à l’abandon malgré que certains avaient été réhabilités et entretenus par le département de la culture sous Alpha Condé,>> déplore Mohamed Kouyaté, professeur d’histoire dans plusieurs lycées et collèges de Conakry par ailleurs fils de cette localité.
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