Les conditions de vie des travailleurs guinéens restent à désirer. Et ce, depuis des décennies.
Pour décrire la situation déplorable des employés en Guinée, si certains perçoivent entre 1 et 3 millions par mois, il est clairement établi aussi que d’autres, dans le secteur privé, ne touchent même pas le SMIG fixé récemment à 550.000fg par les autorités de la transition.
Comment œuvrer pour renverser cette tendance qui est en défaveur de nombreux employés en Guinée?
Une situation préoccupante pour le mouvement syndical guinéen qui est en négociation depuis maintenant trois mois avec l’Etat guinéen.
Jusque-là, à part les 20% d’augmentation sur la valeur monétaire du point d’indice qui ont été accordés par le gouvernement et rejetés par la base, ils n’arrivent toujours pas à trouver gain de cause satisfaisant pour convaincre leurs collègues.
C’est pourquoi ce mardi 7 novembre encore, ces responsables syndicaux se sont réunis à la bourse du travail dans la commune de Kaloum pour statuer sur les démarches à prendre prochainement pour amener l’Etat à prendre en compte leurs revendications relatives à l’amélioration des conditions de vie des travailleurs guinéens.
Après donc concertation, apprend t-on, ils ont décidé en <<accord avec la base,>> de déposer un préavis de grève dans les jours à venir au niveau du gouvernement afin de défendre leurs causes.
Au sortir de l’assemblée d’aujourd’hui, les syndicalistes ont validé les préoccupations des travailleurs à la base, notamment, concernant au dépôt d’un préavis de grève.
<< La voix des travailleurs, c’est la voix de Dieu. Ce sont eux qui nous ont mandatés. Donc nous sommes allés en leur nom pour discuter, s’il y a une incompréhension, on se retourne vers eux, ce sont eux qui doivent nous dire ce qu’on doit faire. Ils nous ont dit qu’il faut déposer un préavis de grève, c’est ce qui sera fait dans les heures à venir,>>indique Abdoulaye Sow, secrétaire général de l’USTG.
Même si la date du dépôt de ce préavis n’a été dévoilée, tout porte à croire que les jours à venir, si rien n’est fait, l’Etat guinéen devra faire face à des centrales syndicales, hors du cadre de négociation.
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