Des acteurs politiques considèrent certaines actions posées par le CNRD comme de deux poids deux mesures. Marc Yombouno,responsable du RPG arc-en-ciel, s’exprimant sur les actualités de la semaine du pays, porte son analyse sur le rappel fait par le président de transition guinnéenne à ses ministres sur les odjectifs de la CRIEF et <<l’incarcération politique >> des anciens collaborateurs du professeur Alpha Condé.
Ensuite, il jette un regard sur un éventuel glissements du calendrier de la transition et le communiqué de la cour de justice de la CEDEAO qui demande l’indemnisation de Dr Kassory Fofana et cie, en prison depuis l’avènement du CNRD au pouvoir suite à un coup d’Etat.
Il estime par ailleurs que les poursuites contre des leaders du RPG en prison depuis 18 mois ne reposent sur aucune preuve.
<<Nous avons toujours dit que ce qui a été mis sur le RPG et ses cadres, jusqu’à preuve du contraire c’est un gros mensonge. Et le temps nous a donné raison. Aujourd’hui les masques sont tombés. On ne peut mettre les pères de famille 18 mois incarcérés sans preuve,>> a t-il déploré avant d’affirmer que la mise à point du Colonel Mamadi Doumbouya qui a rappelé lors du conseil des ministres du jeudi passé que la CRIEF concerne aussi les gestions actuelles du pays.
<<Si c’est aujourd’hui qu’on décide que cette machine va contrôler les finances de la gestion actuelle, c’est une très bonne chose mais attendons de voir. Pourquoi attendre jusqu’aujourd’hui pour dire que la CRIEF est un instrument aussi de l’actualité ?
Est-ce que c’est seulement après le 05 septembre qu’on a commencé les audits ou la condamnation des cadres qui ont détourné?>> s’interroge Marc Yombouno.
Et d’ajouter. « Si on en fait une juridiction spéciale, ça ne devrait pas se limiter seulement aux cadres du RPG. Pas seulement même les fonctionnaires. Il y a aussi des opérateurs économiques qui ont eu beaucoup de choses à faire. Au-delà d’un milliard selon les textes, tout doit d’être contrôlé,>> estime t-il.
Sur le glissement de calendrier, l’acteur politique est ferme sur le respect des 24 mois.
<<On ne rêve même pas d’un glissement de calendrier. Il ne faut pas que ça soit une préparation déjà des esprits. Nous sommes focus sur les 24 mois. Le porte-parole l’a dit. Tous les hauts responsables l’ont dit qu’ils ne font pas ajouter un seul jour au 24 mois. Pour cela nous nous préparons pour les élections et nous nous retrouveront à Sekoutouréya par les urnes,>> a indiqué Marc Yombouno. Puis il s’est réjouit de l’intervention de la CEDEAO qui demande l’indemnisation dans l’affaire judiciaire de Dr Kassory Fofana et cie en faveur des détenus
<<C’est le droit qui a été dit. C’est ce que la Cour suprême de notre pays devrait faire. C’est dommage pour notre pays et nous attendons de voir l’application.>>
Lamine Sylla
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